28 YEARS LATER (2025) 28 ans plus tard - Cinemaniacs.be
28 YEARS LATER 28 ans plus tard
Près de trente ans se sont écoulés depuis que le virus de la rage s'est échappé d'un laboratoire d'armes biologiques. Aujourd'hui, alors que la quarantaine est toujours imposée de manière impitoyable, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les infectés. L'un de ces groupes de survivants vit sur une petite île reliée au continent par un chemin unique et lourdement défendu. Lorsqu'un des membres du groupe quitte l'île pour une mission dans le cœur sombre du continent, il découvre des secrets, des merveilles et des horreurs qui ont fait muter non seulement les infectés, mais aussi les autres survivants.
Une suite qui dépasse toutes les attentes
Certains l’attendaient avec impatience. D’autres n’attendaient rien de ce dernier opus de Danny Boyle. J’étais dans cette seconde catégorie. 28 Days Later restait, selon moi, le seul et unique film valable de cette trilogie. Quelle erreur ! Dès les premières images, j’ai compris que 28 Years Later allait être une véritable expérience visuelle et narrative. L’un des meilleurs films du réalisateur britannique, produit par Cillian Murphy et écrit par Alex Garland.
Qu’on aime ou non les films de zombies, il est impossible de rester indifférent face à cette fresque postapocalyptique, marquée par le virus et une société insulaire repliée sur elle-même, évoquant un Brexit radical. Dans un village isolé, les survivants redoutent le continent, devenu une terre étrangère peuplée de créatures 'autres'.
Le récit suit une famille menée par Aaron Taylor-Johnson (dans son meilleur rôle), Alfie Williams et Jodie Comer, en quête d’un pays dont ils ignorent tout de l’état actuel. Le jeune garçon et sa mère s’aventurent en terrain inconnu à la recherche d’un docteur, autrefois médecin de famille (incarné par l'intrigant Ralph Fiennes).
Techniquement, 28 Years Later est bluffant. Tournant certaines scènes à l’iPhone, le film utilise jusqu’à vingt caméras simultanément, offrant une immersion totale. Un dispositif au service de scènes d’horreur d’une rare intensité, et d’un monde qui, visuellement, semble à la fois totalement neuf et profondément étrange. Mais au lieu de conclure une trilogie, le film pose les bases d’un nouveau cycle.
Boyle prouve qu’il n’a rien perdu de son audace. 28 Years Later n’est pas seulement un retour : c’est une renaissance.