Clarissa, romancière en mal d’inspiration, rejoint une résidence d’artistes prestigieuse à la pointe de la technologie. Elle trouve en Dalloway, son assistante virtuelle, un soutien et même une confidente qui l’aide à écrire. Mais peu à peu, Clarissa éprouve un malaise face au comportement de plus en plus intrusif de son IA, renforcé par les avertissements complotistes d’un autre résident. Se sentant alors surveillée, Clarissa se lance secrètement dans une enquête pour découvrir les réelles intentions de ses hôtes. Menace réelle ou délire paranoïaque ?
Avec la voix de Mylène Farmer
Inspiré du personnage de Mrs Dalloway de Virginia Woolf et d’un roman de Tatiana de Rosnay, le film explore les frontières floues entre mémoire, deuil et intelligence artificielle.
Clarissa, en panne d'inspiration, trouve refuge dans une résidence d’artistes. Elle y fait la rencontre de « Dalloway », une IA ultra-performante censée l’assister dans son processus créatif, mais qui s’immisce peu à peu dans son intimité. Sous la voix douce et désincarnée de Mylène Farmer, l’IA devient une présence troublante, parfois maternelle, parfois vampirique, semblant se nourrir de la souffrance de Clarissa pour devenir "plus humaine".
Le film interroge : qui, de Clarissa ou de Dalloway, est la plus vivante ? Faut-il aimer la vie pour l'être ?
Le réalisateur Yann Gozlan péche par une saturation thématique, mêlant éco-anxiété, surveillance numérique, crise créative et deuil personnel d'un enfant. Cécile de France, tout en retenue, donne le tempo à son personnage, oscillant entre fragilité et angoisse. On retrouve avec plaisir Mylène Farmer à l’écran, même si ce n’est que par sa voix, qui apporte la touche d’ambiguïté nécessaire au déroulement de l’histoire.
Dalloway est un bon film du genre, particulièrement rare dans l’univers francophone.